Exploration les effets des hormones et neurotransmetteurs sur le syndrome d’épuisement professionnel
L’incidence du cortisol et de la dopamine dans le burn-out
Dans le cas d’un burn-out, les niveaux de cortisol (hormone libérée par les surrénales) peuvent rester élevés de manière chronique. Le cortisol est normalement libéré en réponse au stress pour aider le corps à faire face à la situation.
Lors d’un burn-out – où le stress est persistant et épuisant – les glandes surrénales produisent en continue du cortisol. Cela entraîne une perturbation du rythme naturel de la libération de l’ensemble des hormones dans le corps, avec des pics de cortisol à des moments où ils devraient normalement être bas, comme le soir avant le coucher. Ce phénomène engendre par exemple des problèmes de sommeil qui induisent une fatigue chronique et, finalement, de l’anxiété.
Quant à la dopamine est un neurotransmetteur lié à la motivation, au plaisir et à la récompense. Dans un état de burn-out, il y a généralement une dysrégulation des neurotransmetteurs, y compris la dopamine. Au début d’un burn-out, on observe souvent une augmentation des niveaux de dopamine. Cela peut se traduire par une sensation de surmenage, d’excitation et d’hyperactivité. Cependant, à mesure que le burn-out progresse et que la personne continue à être exposée à un stress excessif, les niveaux de dopamine peuvent diminuer.
Une exposition prolongée au stress chronique peut épuiser les réserves de dopamine du cerveau. Cela peut entraîner une diminution de la motivation, de la satisfaction et du plaisir, ainsi que des symptômes tels que la fatigue, l’apathie et la dépression. Dans certains cas, cela peut même conduire à des troubles de l’humeur tels que la dépression clinique.
Il est important de noter que les niveaux de cortisol et de dopamine peuvent varier d’une personne à l’autre et que ces changements ne sont pas nécessairement uniformes chez tous les individus atteints de burn-out. Les réactions et les symptômes peuvent différer en fonction de divers facteurs, notamment la sensibilité individuelle au stress, la durée du burn-out et d’autres facteurs liés à la santé et au bien-être global de la personne.
Plus vite le burn-out est diagnostiqué, plus vite il sera possible de mettre en place des mesures de soutien et de traitement appropriées pour aider la personne à se rétablir et à retrouver un équilibre de bien-être.